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Sartre mon amour
Sartre mon amour
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5 septembre 2007

Hypokhâgne, mon amour.

Je savais que j'aurais du écrire bien plus tôt ici. Mes impressions de déménagement, ma pendaison de crémaillère à douze avec vingt quatre bouteilles de vin, mon nouvel appart, mes impressions de pré-rentrée, le stress qui montait, la rentrée...

Mais commencer c'est peut-être un peu trop prenant pour avoir le temps de laisser quelques mots derrière soi, d'une façon naturelle. Enfin pas dès le début, pas tout de suite, pas quand on a pas encore compris qu'on se trouve où il fallait.

J'ai tout de même fini par trouver LA porte de la cour des préparationnaires (merci Aurélie!), et je suis parvenue à faire ma rentrée bien comme il fallait, en talons hauts (très hauts), hier matin.
Le prof de français assortit sa chemise (rose) à son pull over (vert pâle) selon le code couleur universel des modeux, et déjà, je me sens pleinement en confiance face à lui. Il nous parle, comme ceux qui suivront de la prépa, de l'hypokhâgne, du travail, des concours, de tout ce à quoi on s'attendait complètement.
Alexia est près de moi, on stresse à deux, et tout va bien.

Entrent en scène, les khâgneux.
Il nous maltraitent (un peu), mais on les aime (beaucoup). Et on aurait presque envie de se dépêcher de suivre leurs traces.

Deux jours à peine. Du stress, le ventre qui fait mal. Le sourire et l'envie.
J'ai eu le temps de me faire remarquer, pieds nus, un peu partout dans Fermat, parce que les talons font décidément trop mal aux pieds quand ils sont neufs.
J'ai aussi eu le temps d'éprouver la vraie fatigue, d'être invitée à des soirées, de rencontrer des gens avec des sourires qu'on voudrait garder pour soi.

Aujourd'hui, grosse frayeur devant un devoir bidonné. Une demi-heure de tourment en perspective, puis quelques heures pour se remettre du choc (merci les khâgneux!).
Ensuite, une chasse au trésor à l'emporte pièce, dans le dédale des rues toulousaines. Mais toujours des sourires et l'Envie.

Ce soir, nous chantions la Varah, l'hymne officiel des classes littéraires, sous un pont, avec les khârrés et les khûbes.
Moi qui craignais le bizutage... Idiote, moi.
Ce soir, nous avons parlé, et beaucoup ri aussi. On était juste bien.

Et même en songeant au latin, à l'allemand, aux colles, aux cartons, aux larmes et autres déconfitures à venir, je sais, comme rarement j'ai su, que je suis exactement où j'avais envie de me trouver. Peu importe si cela promet d'être corsé, je crois.

Je crois que je ne suis pas tout à fait prête, pas tout à fait rassurée, et peut-être pas encore en mesure d'affronter tout ce qui m'attend.
Mais peu importe.
Je suis juste véritablement heureuse.

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Commentaires
M
Varah, tibi khâgna, Varah, celebrat gloooriam... <br /> [avec peut-être quelques différences ; tous nos professeurs n'ont pas eu le même hymne khâgneux]<br /> Bonne rentrée !<br /> [Je suis tombée ici par le moteur de recherche de blog, ce devient une véritable manie de rechercher des blogs d'HK ou de khârrés]
L
T'as bien de la chance de savoir que tu es au bon endroit . Ma rentrée est lundi et j'me demande si j'aurai le même sentiment .. Espérons ..
C
ah, voila une note qui me fait plaisir :-)<br /> bonne continuation mademoiselle!
J
Ouai c'est clair, super bien écrit, on s'y croirait ! =^^= <br /> Bon courage ! Bonne chance ! Ca donne (presque) envie !!
L
Merco pour cette plongée en Hypokâgne! On s'y croirait ;) <br /> Bonne chance et tout plein d'inspiration pour la suite :)<br /> Lili K.
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