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Sartre mon amour
Sartre mon amour
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30 juillet 2007

Solitude[s].

Action man me promet de passer l'après midi. Il arrive en plein milieu de la nuit.
Il n'est ni venu hier soir, ni ce matin, alors qu'il l'avait promis.
Il a ensuite promis cet après-midi, et puis ce soir.
Enfin, après sa soirée.
Mais quelque chose me dit que sa soirée s'éternisera, qu'il aura à se lever demain, que le poker et les dvd prendront une nouvelle fois le pas sur... tout simplement moi.
Moi je l'attends, le jour et la nuit. Ma fenêtre est sans cesse ouverte, au cas où il lui prendrait l'envie de venir la pousser. Mais non, encore et toujours.

C'est assez lamentable, comme tableau. C'est assez loin de ce que j'aurais accepté de supporter, il y a encore peu de temps. Mais il faut croire que nos idéaux s'éliment avec le temps, doucement.
Je m'en veux énormément, mais cela n'y fait rien. Les pages de mon agenda sont blanches, je n'ai pas l'ombre d'un projet, mon téléphone ne sert qu'à collectionner ses refus et ses reports de nos hypothétiques rendez-vous.
Mais puisqu'il me dit qu'il m'aime, et que l'on a de toute manière, rien d'autre que ce que l'on mérite.

Je voudrais bien lui expliquer que ces moments sont les derniers, qu'une fois en prépa je n'aurai pas le temps, peut-être pas l'envie, peut-être pas. Ou tout simplement pas.
Je voudrais bien qu'il sache aussi, que si il n'est pas là, il n'y a personne. Que je n'ai besoin que de sa présence, pour ne pas sombrer ou pire. Que je souffre plus que de raison, de le voir me préférer n'importe quoi.
J'ai ce sentiment misérable de n'être rien d'autre qu'une lamentable contrainte.

Je ne lui en dirai rien, parce que mes mots et larmes l'exaspèrent. Et il s'enfuie encore.
Samedi je l'ai supplié de me quitter plutôt que de continuer comme ça. Mais il semble que lui comme moi en sommes incapables.
Alors...

Je m'en veux ne n'avoir ni le courage de partir, ni celui de me mettre en colère. Et encore moins celui de le raisonner.
Il perd son temps en promesses sans lendemain, et moi j'y perds mon courage.

Je suis en train de salir mon joli blog avec mes états d'âme.


[J'aurais voulu avoir le courage, malgré tout, de te dire que je ne voulais plus jamais avoir besoin de toi. Comme c'est tout simplement le cas. Mais je ne sais que couper court quand mes regrets à venir me brûlent. Parce qu'on dirait que tu me manques déjà. Je voudrais que tu ne me pardonnes pas, cette fois.]


**Pensée du jour : Il ne viendra pas, et j'attendrai. Parce que je suis une idiote.

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Commentaires
J
Ui, j'use et abuse du terme "méandre", sans modération et nimporte comment comme vous pouvez le constater.<br /> <br /> Et ne la ramenez pas trop sur mes excès linguistiques, moi aussi je peux faire ma maligne puisqu'à une époque de ma vie (1 semaine, le temps d'envoyer la lettre de démission) je fus une hypokhâgneuse en herbe, héhé. (ceci est du second degré, j'espère qu'au moins en HK la nuance est de mise, ce serait déjà ça de gagné pour vous ^^)<br /> <br /> Bonne soirééée.
C
En ce qui concerne la serial draguerie à Fermat... disons qu'il y a souvent des rapprochements, soit au cours des soirées "inter-classes" (y a du choix parmi les nombreuses classes scientifiques), soit au sein de la classe. Ca suit le cours normal (avec ou sans méandres :p) des établissements scolaires, en somme. <br /> Enfin, tu verras bien ;)
K
Camille>> Tu as le droit de commenter (presque) tout ce que tu veux ici tu sais... C'est simplement que. Il faut croire qu'il y a des jours sans, des vrais jours sans. Mais que peu après ça commence à aller mieux, doucement. Disons que je ne pouvais peut-être pas descendre plus bas que ce soir là.<br /> Et promis, quand je serai dans la ville rose, je ferais tout ce que tu m'as écrit là. Y es-tu encore, toi?<br /> <br /> Cavatine>> C'est pas mal comme idée, la recherche. Et puis, pour te dire vrai, avec mon niveau super débutant, je ne suis pas franchement pressée de le voir, le prof de latin, aussi sexy soit-il. Mais c'est vraiment jouable une vie de serial dragueuse à Fermat?<br /> <br /> Lin>> Ca s'est arrangé, dis?<br /> <br /> Coralie>> Je ne crois pas. Je sais qu'il est sincère, c'est simplement que lui non plus ne va pas très bien ces derniers temps. Mais je suis optimiste, là, je pense que cela ne peut qu'aller mieux.<br /> <br /> Pierrick>> Moi je ne lui dis pas que je l'aime, je ne suis pas comme ça. Alors ce n'est pas ça...<br /> <br /> Magrat>> Je ne suis partage que si je mange ta cuisine, en plus.<br /> <br /> Jessica>> Sale infiiiiirmeuh!<br /> <br /> Cavatine bis>> Alors j'ai fait une petite recherche. Dans la mythologie grecque, Méandre était un fleuve qui a tué l'amant de son fils (dont j'ai oublié les noms) en le noyant. Le fils s'est communément transformé en fleur ou quelque chose du genre.<br /> Mais même là, je ne vois pas le rapport. Peut-être que Jessichou avait fumé ou autre =)
C
Euh, juste une petite demande: qu'est-ce que ça signifie au juste "cette méandre" ? (pour le coup, je m'y perds, dans les méandres :p)
J
Jn'ai qu'une chose à dire:<br /> <br /> MAIS LACHE CE DECHET, CETTE EPAVE, CETTE MEANDRE...<br /> <br /> Voilà. <br /> <br /> Bisous =)
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