Boys, boys, boys.
Aujourd'hui, je me suis levée à 17 heures. Oui, parfaitement, parce que c'est comme ça.
Et ça c'est la faute des garçons, parce qu'ils sont simplement nuls. Enfin, ceux que je fréquente, toujours.
- Action Man ne vient plus me voir parce qu'il a des choses à faire*, tous les soirs qui plus est. Enfin ça c'était hier, à mdi il m'a laissé un gentil message où il me disait qu'il ne voulait plus me voir parce que non, ce n'est pas un mytho* et que de toute façon, ses potes, c'est mieux.
- Thomas se morfond depuis le fond du Canada. Ca passe par des coups de fils à deux heures du matins, des "va te faire foutre"* à la pelle, des déclarations mal placées et des larmes aussi. Et puis moi, je l'insulte, parce que ça me vient, comme ça. [penser à élaborer une nouvelle ligne de conuite]
- Alain P., PDG de mon coeur, lui c'est encore mieux, il me paye ce qu'il veut*, quand il en a envie, il nous a installé un serveur pour taper nos articles et c'est nul, et puis il a dit que je travaillais en dilettante, le méchant. (c'est tout de même pas de ma faute si il n'y a rien à y mettre dans son journal en été!)
- Et puis le reste du monde aussi. Celui qui a une copine quasi-top model et qui fait un pamphlet* sur mes fesses. Cet ex qui est devenu mature* et devait me rappeler dans deux semaines il y a un mois et demi. Celui à qui tu n'oses jamais dire que tu apprécies sa compagnie. Même chose avec celui qui te manque. Celui à qui tu n'oses pas dire d'arrêter de te téléphoner, parce qu'il est sacrément lourd. Celui qui te fait des cadeaux moches. Et puis les autres aussi.
En plus, j'ai eu la merveilleuse idée de lire Zadig au bord de la piscine hier après midi. Bilan, un roman pas génial et un coup de soleil mutant. Ma blanche poitrine prend des airs de culture sur brûlis. Et puis je le sens bouger mon coup de soleil, il picotte, se dandine, chauffe. Il est exubérant*, en plus. Même Voltaire a décidé de s'en prendre à moi. Ca m'apprendra.
Du reste, c'est Marguerite qui me tartine de Biafine. Ca rime, et c'est bien moins fatigant que de me préoccuper des garçons.
Prenons les paris. Moi, j'aurai tendance à parler qu'au moins trois bellâtres* me feront la tronche après avoir lu ceci. Héhé.
Mais tant pis. Moi, mes fesses blanches et ma poitrine brûlée, on assume.
Lexique:
* des choses à faire: en somme, bières, potes, narguilé, pizzas, clopes, cigares parfois, et clips de r'n'b en boucle.
*mytho: quand il me dit que son portable est éteint parce qu'il est cassé, non pas parce qu'il l'a éteint (et qu'il remarche très très bien le lendemain)
*va te faire foutre: chose à ne pas dire, me fait fréquemment sortir de mes gonds.
*ce qu'il veut: des clopinettes, et visiblement, il fait les soldes, en plus.
*pamphlet: ici, tentative pseudo-ridiculo-poétique de me mettre dans son lit.
*mature: enfin capable d'accepter notre rupture brutale (pour lui en fait).
*exubérant: ici, gros, rouge et moche.
*bellâtres: saletés de garçons.