Mouah mouah mouah.
Et voilà, on fait un pauvre rêve, mettant en scène un des membres de la seule dynastie digne de ce nom française [Jean Sarkozy, je t'aimeuh!, voir post précédent], on le raconte tant bien que mal, rongée par la honte et PAF! Les publicitaires bloggesques n'ont rien d'autre à faire que de m'afficher tous les articles relatifs à un certain Nicolas S. devant le museau.
Et zut!
Autant réparer ça, et réembrayer sur un sujet un tantinet moins polémique et un peu plus glamour : mouah!
Je sais, vous n'avez pas de nouvelles, vous avez chouiné au début, puis vous m'avez harcelée de mail [j'exagère à peine, ok?] auxquels je n'ai pas daigné répondre depuis ma tour d'ivoire de préparationnaire, puis vous êtes partis, et quand moi je reviens, il n'y a pas âme qui vive, et deux trois commentaires abandonnés sur un coin de page.
Je me sens seule sur ce blog, à tel point que je serais presque tentée d'entonner "ohé ohé capitaine abandonééééé" histoire d'expier ma peine le plus dignement possible.
Mais non, aujourd'hui nous allons disserter sur l'envers de la prépa.
Je l'admets, en arrivant je m'attendais à des profs tortionnaires, des élèves au dents longue, des cartons à n'en plus finir et des larmes, des larmes, des larmes.
Et puis en fait, non.
Les profs étaient charmants et compétents, les élèves adorables pour la plupart, et les notes moyennes mais rarement catastrophiques.
Tout avait l'air si bien au début, comparé à mes appréhensions.
En plus il y avait plein de garçons partout, wouhouh!
Simplement, six mois après, j'en reviens un peu.
Je n'ai pas jeté un coup d'oeil aux garçon depuis longtemps déjà.
La prépa est chronophage, m'avait-on dit. C'est tout à fait vrai. Mais elle est aussi énergiephage, motivationphage, amiphage, confianceensoiphage.
Aujourd'hui, j'oscille. J'attends mon rendez vous avec un médecin compétent pour avoir des calmants.
Je suis souvent fébrille ces derniers temps. Gravement inefficace, aussi, depuis quelques semaines. Alors je stresse, je tergiverse, j'échoue.
Je me doute que dans quelques semaines, après un peu d'aide, cela devrait aller mieux.
Alors ne m'accablez pas, juste.
Mais, juste pour vous, le top 5 des...
Revers de la prépa :
5/ Ma vie sentimentale/sexuelle/affective, c'est le désert. Parce que je ne vois plus mes amis, et que je n'ai même pas le temps de partir à la chasse aux garçons. Snif.
4/ Je me sens régulièrement inculte face à mes collègues. En particulier parce que je suis tout à fait incapable moi de décrocher la moyenne à une contraction de texte/ d'étaler mon hypothétique science philosophique/ de donner des cours sur la Rome antique.
3/ Ma magnifique tignasse qui faisait la fierté de tout mon quartier est devenue incoiffable. Je dirais même que mes cheveux sont filasses, quand je ne les perd pas. Et on ne réalise pas, comme ça, à quel point ça rend confiant en soi, des cheveux qu'on aime.
2/ J'ai pris CINQ KILOS en six mois. Horrible, atroce, insurmontable. Du reste, je ne mange pas plus mal, mais devinez... Le stress et le manque de sommeil, ça fait grossir. Fort heureusement, nous sommes assez nombreux parmi les hypokhs dans ce cas là, mais tout de même. Argh, profitons des vacances pour nous remettre en forme. Qui parie que ça n'aura pas lieu?
1/ J'ai enfin, et pour la première fois de ma courte vie échoué en philo. Alors que je m'y destinais et... Je crois que c'était la semaine dernière, et que depuis, je n'ai plus tellement le courage de sortir de chez moi, ou d'adresser la parole à trop de gens. Peut-être que ce n'était qu'une erreur de parcours, peut-être que c'est la remise en cause de tous mes choix...
Whaouh, ça jette un froid tout d'un coup.
Disons qu'aujourd'hui c'est la Saint Valentin, et que vous avez le droit de me donner plein d'amour virtuel, d'accord?
En ce qui me concerne, je rejoins Diderot. M'aimera-t-il un peu, lui?